La formation des cadres nécessaires au développement


Publié le 16 février 2013 dans Actualité

Un enjeu et un challenge pour l’institut qui est conscient de la valeur ajoutée qu’il peut amener pour conforter la qualité de la ressource humaine des administrations financières des deux pays à l’origine de sa création, à savoir l’Algérie et la Tunisie

Les métiers liés au champs des finances publiques d’une manière générale et à la fiscalité et la douane d’une manière particulière ont évolué ces dernières années, notamment par une internationalisation incontournable et une forte demande de profils polyvalents qui oblige les institutions de formation à élargir le champs des connaissances et des savoir-faire de leurs étudiants de manière à les amener à la meilleure qualification pour l’exercice de leur futur métier.
Dans le contexte de l’I.E.D.F, cette approche largement facilitée par la qualité et la pertinence des enseignements en cours en 2013, semble quand même inciter à quelques ajustements qui doivent aller dans le sens d’un meilleur professionnalisme des lauréats de l’Institut tout en préservant le caractère académique des enseignements dispensés à l’Institut, gage du label de qualité qui lui est reconnu.
Les changements induits par les effets des réformes sur les politiques publiques de nos pays ont besoin plus que jamais d’un accompagnement de ressources humaines de qualité, qui soient en mesure de produire la performance attendue.

Il s’agira, donc, pour le nouveau programme de :
1- Consolider les acquis de chaque étudiant ;
2 -Développer les compétences professionnelles devant être acquises par un diplômé de bac + 6 ;
3 -Dépasser les limites d’une approche magistrale (rôle passif des étudiants(es)) en soumettant à ces derniers des situations d’apprentissage contextualisées qui leur permettront de traiter activement l’information en situation professionnelle.

         Par ces objectifs, la nouvelle maquette des enseignements de l’IEDF a pour ambition de répondre aux attentes de nos administrations en développant d’une part :

  • Les compétences transverses nécessaires à la réalisation de leurs activités. Leur importance est primordiale, car elles permettent de passer du savoir-faire acquis au savoir-agir attendu des étudiants de l’institut.
  • Les compétences spécifiques liées à l’activité professionnelle dont elle constituent une sorte de carte d’identité et qui définissent le métier.

Les modules et séminaires d’enseignement aux contenus définis dans les fiches pédagogiques élaborées seront répartis selon une logique qui tienne en compte de :

  • Une construction pédagogique qui tient compte des acquis antérieurs de l’étudiant : d’origines pédagogiques diverses, il convient donc d’amener le groupe à un niveau plus ou moins égal en deuxième année, qui est celle de la spécialisation.
  • L’alternance des modules techniques durs et des modules périphériques, pour une meilleure assimilation des contenus, en évitant un volume de connaissance important sur une période courte (nature des modules : transferts de connaissances, assimilation des méthodes, utilisation d’outils).
  • Couper les semestres par des séminaires tout au long de la scolarité, pour éviter une condensation de séminaires en fin du 3ème  semestre.
  • Arriver à un volume horaire global de 1000 heures environ, qui serait optimal pour l’étudiant et supportable pour l’institut.

En synthèse, nous retrouvons dans le cycle d’enseignement un enchaînement de quatre paliers de formation.

1er palier : Tronc commun
Période correspondante au 1er semestre de formation, pour des élèves inspecteurs centraux issus de cursus différents, avec deux groupes distincts : économistes et juristes.
Harmonisation des connaissances à l’échelle du groupe constituant la promotion afin qu’ils puissent suivre ensemble les enseignements de 2ème palier.
Consolider les connaissances économiques des juristes et les connaissances juridiques des économistes.
Lancer les modules introductifs aux matières principales.

2ème palier : Formation de base
Période correspondant au 2ème semestre d’études.
L’ensemble des connaissances fondamentales nécessaires pour un cadre appelé à exercer dans les finances publiques.

3ème palier : Formation de spécialisation
Période correspondant au 3ème semestre d’études.
L’ensemble des connaissances (théoriques et pratiques) qui permettent d’exercer un métier spécifique au sein de l’administration des finances.

4ème palier : Formation pratique et préparation de mémoire
Stage de deux mois (à définir) et rédaction d’un mémoire sur une problématique intéressant la structure d’affectation.
L’étudiant sera incité au cours de cette phase à développer un travail d’initiation à la recherche l’amenant ainsi à une réflexion sur une problématique qu’il aura lui-même choisie et dont il présentera son approche scientifique en s’appuyant sur des concepts reconnus.

La réalisation d’une valeur ajoutée est attendue de l’étudiant et sera fortement appréciée en jury de soutenance.